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Les stations essence des zones rurales subissent actuellement la crise de plein fouet. Selon le Conseil National des Professionnels de l’Automobile, beaucoup d'entre elles pourraient d'ailleurs ne jamais rouvrir.

Si l'on se base sur les chiffres du comité professionnel du pétrole, du 20 au 31 mars les livraisons de carburant effectuées à l’ensemble des stations-services ont chuté de 80% pour l’essence et de 76 % pour le gazole.

En parallèle, l'état de confinement interdit les déplacements et n'autorise que les sorties exceptionnelles. La conséquence directe est bien sûr une chute vertigineuse de la fréquentation des stations essence. Selon le CNPA, on parle de -90% sur les ventes.

Francis Pousse, président du CNPA, explique à BFMTV que "certaines stations qui commandent du carburant tous les trois ou quatre jours en ont désormais pour trois semaines".

 

 

Un avenir incertain

Alors que l'on commence à parler de déconfinement et de reprise d'activité partielle, aucun détail n'est toutefois arrêté. Toutes les stations service ne jouent pas sur le même pied d'égalité.

François Pousse affime par exemple que les stations des supermarchés ont naturellement du trafic et, en cette période de crise, elles ne se contentent que de proposer des caisses automatiques sans mobiliser de salariés.

En milieu rural, on trouve encore des stations adossées à des garagistes qui font des volumes plus petits et qui restent ouvertes encore quelques heures par jour pour les clients ne disposant pas de carte de paiement.

M. Pousse explique que paradoxalement, pour l'enseigne de supermarché la vente de carburant n'est pas si importante alors qu'elle constitue une source de revenus promordiale pour les petites stations des zones rurales.

 

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Guillaume Belfiore
Responsable Marketing Digital & Branding