Le gouvernement annonce de nouvelles mesures dès 2018. Prime à la casse, bonus-malus, prix des carburants, contrôle technique… Voici le résumé de ces principales nouveautés.
Contrôle technique plus strict
À partir de mai 2018, le contrôle technique va devenir plus strict avec la mise en place de nouvelles mesures.
Le durcissement des vérifications risque de sanctionner plus de véhicules. En effet, 127 défaillances critiques pourront laisser seulement 24 heures aux propriétaires pour faire réparer leur véhicule dans un garage. Au-delà, le propriétaire risque une amende de 135 euros s’il continue de rouler avec sa voiture. Ces mesures impliquent aussi une durée d’examen plus longue risquant de faire gonfler la note.
Hausse des prix du carburant
Dès 2018, il faut s’attendre de manière générale à une hausse globale du prix des carburants, et particulièrement du gasoil. En cause, la nouvelle fiscalité appliquée au diesel qui s’aligne sur celle de l’essence, impliquant une hausse des taxes sur le diesel d’environ 10%.
Hausse du tarif des PV
Jusqu’à aujourd’hui, le montant d’un PV de stationnement s’élevait généralement à 17 euros. Si vous ne payez pas votre stationnement en 2018, l’amende pourra être plus salée. La grille des tarifs des contraventions risque de fortement évoluer selon les villes. Certaines mairies ont déjà annoncé une augmentation doublée voire triplée dès le 1er janvier 2018.
Révision du Bonus-Malus
Compte tenu des recommandations effectuées dans le Plan Climat, soutenu par Nicolas Hulot, le barème de points du système Bonus-Malus va évoluer si vous achetez une voiture neuve en 2018.
Le bonus permet au consommateur de bénéficier d’une prime à l’achat d’un véhicule neuf moins polluant, pouvant aller jusqu’à 6000 euros pour un véhicule électrique.
Concernant le malus, celui-ci implique un surcoût pour les véhicules neufs dépassant le seuil d’émissions de CO2 autorisé.
Reconduction de la Prime à la casse
Dès 2018, la prime à la casse est étendue à tous les français. Chaque automobiliste souhaitant faire l’acquisition d’un véhicule à faible émission de CO2 peut bénéficier d’une prime en échange de son véhicule essence d’avant 1997 ou diesel d’avant 2001. Une nouveauté pour la prime à la casse qui s’étend à l’achat des véhicules d’occasion pouvant bénéficier de la vignette Crit’air de 0 à 2 et rejetant moins de 130g de CO2/km.
Le montant de cette prime, pouvant aller de 500 à 1000 euros, passe à 2000 euros pour les personnes non imposables, et à 2500 euros pour l’achat d’un véhicule électrique.
Selon le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, cette prime à la conversion doit être généralisée pour favoriser la transition vers des véhicules moins polluants, voire tout électriques.
Source : Ouest France