L’augmentation du nombre de points au contrôle technique sera de 131 points, ils permettront de remonter jusqu’à 606 défaillances potentielles contre près de 406 actuellement. Cela sera mis en place dès le 20 mai prochain par un durcissement des contrôles techniques.
Les principaux changements
En cas de “défaillance critique”, le véhicule peut être immobilisé au centre en attente de réparations. La nouvelle réglementation établit 3 catégories de défauts contre 2 auparavant :
Les “défaillances mineures” n’ayant aucune incidence notable sur la sécurité des véhicules ou sur l’environnement. Cela représente 139 points de contrôle. Si ceux-là sont validés, il n’y aura pas de contre visite imposée, néanmoins, il reste obligatoire de procéder aux réparations nécéssaires comme le précise le code de la route.
Les “défaillances majeures” peuvent compromettre la sécurité du véhicule, avoir une incidence négative sur l’environnement ou mettre en danger les usagers de la route. Cela représente 340 points et nécessite une contre visite dans un délai de deux mois, cette contre visite peut être payante. Si ce délai est dépassé, l’automobiliste devra à nouveau refaire un contrôle technique.
Les “défaillances critiques”, nouvelle catégorie, qui représentent un danger immédiat pour la sécurité routière et ayant un incident grave sur l’environnement : ce sont 127 points du contrôle. Il suffit qu’un seul de ces points ne soit pas validé pour immobiliser le véhicule et ainsi, l’obligation de le réparer dans les 24 heures qui suivent le contrôle. Cette mesure permettra d’écarter de la circulation les véhicules “dangereux”.
L'exemple des plaquettes de frein usées
L’état d’usure des plaquettes sera jugé “mineur" si cette usure n’atteint pas la marque minimale. L’usure devient “majeure” lorsqu’elle atteint la marque minimale ou si le témoin d’alerte s’allume sur le tableau de bord. Elle sera considérée comme “critique” si la marque minimal n’est plus visible et que le support des plaquettes est proche du disque.
Immobilisation du véhicule
Si un automobiliste conduit un véhicule qui aurait été diagnostiqué avec un “défaut critique”, il s’expose à une amende de 135€. De plus, s’il provoque un accident, sa responsabilité sera engagée et sa carte grise suspendue. Le conducteur risque l’immobilisation de son véhicule et également la confiscation du certificat d’immatriculation pendant une semaine. Il lui sera alors délivré une fiche de circulation, valable une semaine, dans le but de permettre au conducteur de procéder au contrôle technique ou à la contre-visite dans un centre agrée. Le procès-verbal de contrôle technique sera ensuite demandé à l’automobiliste afin de récupérer le certificat d’immatriculation du véhicule.
Le prix d’un contrôle technique devrait croître de 15 à 20% selon des experts, aujourd’hui il est de l’ordre de 50 à 80€. Cela s’explique par une augmentation des compétences des experts mais également par la durée du contrôle technique qui s’allonge.
Source : La finance pour tous