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Le 1er juillet, la vitesse doit être réduite sur les routes bidirectionnelles sans séparateur physique

La limitation de la vitesse à 80km/h sur certaines routes continue de susciter le débat. Un rapport sénatorial est sorti ce mercredi 18 avril, proposant de déléguer aux départements le choix des routes qui seront concernées par un abaissement de la vitesse.

Le but serait d’adapter la sélection des routes “aux réalités des territoires”. “Plutôt que de réduire la vitesse de manière brutale et uniforme sur l’ensemble du territoire, nous proposons que le président de chaque conseil départemental, en lien avec le préfet, répertorie les routes accidentogènes et instaure un abaissement de la vitesse en conséquence”, déclare Philippe Bas, président de la commission des lois. 

Des routes particulièrement dangereuses

Une expérimentation de l’abaissement de la vitesse à 80km/h sur trois routes avait été menée entre 2015 et 2017, mais elle n’a pas permis de tirer de conclusions sérieuses et scientifiques sur le nombre d’accidents. 

Mardi, l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) a publié un rapport qui montre, entre autres, qu’entre 2012 et 2016, près de de 10 000 personnes ont été tuées sur des routes destinées à passer à 80km/h. 

Le 1er juillet, la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires à double sens sans séparateur physique sera abaissée à 80km/h. Sur les routes à trois voies sans séparateur, la vitesse sera aussi limitée à 80km/h dans le sens qui ne compte qu’une voie. 

Source : Le Parisien