Nouvelle envolée des prix des carburants

24/04/2019

Donald Trump a annoncé ce lundi 22 avril ne pas renouveler les dérogations accordées aux principaux acheteurs de pétrole iranien. Une décision qui n’est pas sans conséquences à la fois pour les relations internationales et pour les prix des carburants à la pompe, déjà très élevés. De quoi raviver l’inquiétude des automobilistes quant à leur pouvoir d’achat.

Donald Trump a annoncé ce lundi 22 avril ne pas renouveler les dérogations accordées aux principaux acheteurs de pétrole iranien. Une décision qui n’est pas sans conséquences à la fois pour les relations internationales et pour les prix des carburants à la pompe, déjà très élevés. De quoi raviver l’inquiétude des automobilistes quant à leur pouvoir d’achat.

Les taxes encore en cause ?

La hausse des prix à la pompe n’est pas due aux taxes. Face à la colère des Gilets jaunes, le gouvernement avait annulé l’augmentation de la fiscalité sur le carburant prévue en janvier 2019. L’origine de la hausse des prix vient surtout du coût du pétrole brut. Le baril de Brent se négociait à 45€ en janvier dernier. Aujourd’hui, il est 63€, soit une envolée de 40% ! À la pompe, la progression n’est heureusement pas du même ordre (entre 7% et 11% tout de même), la matière première ne représentant que le tiers du prix du carburant.

Pourquoi le pétrole flambe ?

Le prix du pétrole augmente pour les raisons suivantes :

Les membres de l’OPEP se sont entendus en décembre avec 10 autres pays pour produire moins de pétrole. Et on le sait, un produit qui se fait plus rare voit son prix augmenter

La demande reste forte. La consommation mondiale de pétrole représenterait 100 millions de barils par jour

Les États-Unis utilisent l’arme pétrolière pour faire plier l’Iran, leur ennemi numéro 1 au Moyen-Orient. Donald Trump a décidé de mettre fin dès le 2 mai aux dérogations qui permettaient encore à huit pays comme la Chine, l'Inde, la Turquie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, l'Italie et la Grèce, d'importer du brut iranien, pour "porter à zéro les exportations" et "priver le régime de sa principale source de revenus”. Le jour de cette annonce, lundi dernier, le prix du baril a pris 3%.

Les prix à la pompe vont-ils redescendre ?

Cette situation est peu probable. En revanche, deux scénarios sont plus envisageables : une stabilisation des prix à un niveau élevé, ou alors, une nouvelle envolée des prix liée aux fortes tensions internationales

Sources : BFMTV, Ouest France

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