Cette réforme devait initialement entrer en vigueur le 1er janvier, mais a finalement été reportée de six mois pour tenter d’apaiser la colère des gilets jaunes.
Le contrôle technique sera une nouvelle fois plus sévère au 1er juillet 2019. Après avoir été durci, en particulier par la sécurité, le 20 mai dernier, c’est le contrôle de la pollution des véhicules diesel qui est cette fois-ci renforcé. Les modèles essence ne sont pas concernés par ce durcissement.
Une nouvelle procédure pour se rapprocher d’une situation réelle de conduite
Ce report a permis aux professionnels de pouvoir se familiariser avec de nouveaux appareils de mesures et une nouvelle procédure de contrôle. Ils doivent désormais réaliser sept accélérations franches sur les véhicules testés, à moteurs chauds. Le but étant de se rapprocher d’une situation réelle de conduite.
Dès le début de l’été, il faudra ensuite comparer les résultats relevés avec les normes plus sévères qui seront en vigueur. Si au bout de ces sept accélérations le véhicule pollue plus que la norme selon laquelle il a été homologué, il sera alors recalé.
Vers une tolérance zéro pour les diesel
Ce contrôle s’annonce plus sévère pour les véhicules diesel sortis après 2011 de normes Euro 5 et Euro 6, qui ne doivent pas non plus émettre plus de particules qu’à leur homologation. Mais leurs valeurs d’homologation, réalisées sous un cycle très favorable, amenaient des taux de particules très bas et éloignés de la réalité du quotidien et donc difficiles à atteindre en conditions réelles. Particulièrement pour des diesel n’effectuant que de petits trajets à froid en ville.
Toutefois, les professionnels se montrent plus confiants en nous assurant que les véhicules diesel les plus rassurants passent haut la main, lorsque l’on compare leurs résultats à la norme la plus sévère.
Ce nouveau contrôle technique ne devrait pas être plus cher
La nouvelle procédure concernant les tests anti-pollution ne durant que 4 à 5 minutes, le prix global de la visite devrait donc rester dans une moyenne de 65 à 75€.
En cas de recalage, le coût des réparations pourrait être plus élevé. En effet, les garagistes vont devoir se mettre au niveau avec les bons appareils pour apporter un diagnostic adapté à ces nouvelles procédures.
Sources : BFMTV