Les diesels d’avant 2006 seront interdits en semaine à Paris

26/06/2019

Après les Crit’Air 5, c’est au tour des Crit’air 4 d’être interdits de rouler dans la capitale. Comme indiqué sur les panneaux du périphérique, la zone à faible émission (ZFE) parisienne monte d’un échelon dans l’interdiction des véhicules polluants. Dès le 1er juillet, les voitures diesel et les utilitaires immatriculés avant 2006 ne pourront plus circuler dans Paris en semaine. L’objectif visé par Anne Hidalgo est de n’avoir plus aucun diesel en circulation en journée dans les rues de la capitale en 2024, et dès 2030, plus aucun véhicule thermique. 

Après les Crit’Air 5, c’est au tour des Crit’air 4 d’être interdits de rouler dans la capitale. Comme indiqué sur les panneaux du périphérique, la zone à faible émission (ZFE) parisienne monte d’un échelon dans l’interdiction des véhicules polluants. Dès le 1er juillet, les voitures diesel et les utilitaires immatriculés avant 2006 ne pourront plus circuler dans Paris en semaine. L’objectif visé par Anne Hidalgo est de n’avoir plus aucun diesel en circulation en journée dans les rues de la capitale en 2024, et dès 2030, plus aucun véhicule thermique. 

Quelles sont les restrictions de cette mesure ?

À partir du 1er juillet, les véhicules Crit’Air 4, comme les Crit’Air 5 non classés, n’auront plus le droit de circuler dans Paris la journée de 8h à 20h en semaine. Le but n’est pas de bannir mais simplement de limiter les véhicules polluants en journée. De plus, « le périmètre n’inclut pas les deux bois et le périphérique, concernés eux, par les restrictions de la Métropole du Grand Paris », indique Christophe Najdovski, adjoint aux transports de la ville.

Les bus diesel Crit’Air 4 de la RATP ont obtenu une dérogation de circulation, dans l’attente de l’arrivée de 75 bus électriques propres fin 2019 puis d’une autre tranche en 2021.

Quel risque en cas de non respect de la règle ?

Si vous circulez sans en avoir le droit, vous prenez le risque d’une amende de 68€ pour les véhicules légers et de 135€ pour les poids lourds. En 2018, les agents de la ville de Paris avaient adressé 12 000 PV.

Quel impact sur les émissions du trafic routier et la qualité de l’air ?

Cette nouvelle mesure va permettre de réduire de 23% les émissions de dioxyde d’azote, de 12% les émissions de particules PM10 ou encore de 17 % les PM2,5, trois des polluants les plus problématiques en Ile-de-France, selon une étude d’Airparif.

Un contrôle automatisé en 2021

La ville de Paris le demande depuis 2017, « la loi sur les mobilités va enfin nous permettre d’accéder au fichier national des plaques d’immatriculation pour un contrôle automatisé des véhicules », affirme l’adjoint au maire de Paris. Mais il faudra attendre 2021 entre le décret d’application des lois, l’homologation des matériels et les autres démarches. 

Paris a prévu une aide de 11 millions d’euros

La ville a augmenté son enveloppe d’aides financières en prévision du nombre plus important de véhicules concernés. Elle passe alors à 11 millions d’euros contre 7,5 millions en 2016-2018. 

• Pour les professionnels, il s’agit d’aides à la conversion pouvant aller de 1000 à 9000€ pour l’achat d’un véhicule utilitaire propre. Et cela concerne les auto-entrepreneurs, les TPE et PME de Paris et de la petite couronne. 

• Pour les particuliers : les aides sont possibles pour l’achat d’un véhicule électrique, mais pas pour celui d’un véhicule propre car la ville vise la démotorisation. En 3 ans, la ville a déjà versé 18 000 aides. 

Source : Le Parisien

Article écrit par –Elise, chargée de communication Essence&CO

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