Le diesel est-il pris en grippe par le gouvernement ? C'est en tout ce que pense Arnaud Delebecque, directeur des Grands Garages de Touraine, la concession Peugeot en Indre-et-Loire.

La semaine dernière, l'organisme AAA Data a publié un rapport sur l'état du marché automobile français. Ces données sont issues des préfectures, des constructeurs et du Ministère de l'Intérieur. Nous apprenions notamment que le parc automobile français avait tendance à vieillir. En moyenne, les véhicules en circulation ont 10,6 ans contre 6 ans en 1990.

AAA Data a dévoilé plusieurs autres données concernant les chiffres de ventes dans les différentes régions de France. Dans beaucoup d'entre elles, dont l'Indre-et-Loire, on observe un ralentissement dans la commercialisation de voitures neuves. Mais ce qui semble le plus flagrant pour M. Delebecque, c'est la chute des véhicules diesel, lesquels deviennent de plus en plus impopulaires.

France Bleu rapporte les propos du directeur, lequel affirme :

"Il y a un bruit médiatique, un diesel bashing alors que le diesel est beaucoup moins pollueur qu'il y a 10 ans. La preuve, il est moins épinglé par le malus écologique que l'essence. Et il consomme moins que l'essence."

Alors faut-il encore jeter la pierre aux détenteurs d'un véhicule roulant au diesel ? Quoiqu'il en soit, le gouvernement ne fera pas marche arrière. A Paris, dans le cadre du Plan Climat présenté par Anne Hidalgo, on prévoit par exemple d'interdire les véhicules diesel dès 2024. L'année suivante, Strasbourg et Grenoble emboiteront le pas à la capitale.

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Guillaume Belfiore

Responsable Marketing Digital & Branding