Contrôle technique : plus sévère d'ici 2018

18/04/2017

Tous les deux ans à partir de la quatrième année de circulation, les véhicules particuliers de moins de 3,5 tonnes sont soumis à un contrôle technique. 10 fonctions sont testées pour les véhicules essence ou diesel, allant du freinage à la direction, en passant par l’éclairage ou encore les équipements (ceintures de sécurité, sièges, klaxon, etc…). Au total, 124 points sont contrôlés, et 196 défauts obligent l’automobiliste à effectuer une contre-visite dans les deux mois qui suivent.

Tous les deux ans à partir de la quatrième année de circulation, les véhicules particuliers de moins de 3,5 tonnes sont soumis à un contrôle technique.

10 fonctions sont testées pour les véhicules essence ou diesel, allant du freinage à la direction, en passant par l’éclairage ou encore les équipements (ceintures de sécurité, sièges, klaxon, etc…). Au total, 124 points sont contrôlés, et 196 défauts obligent l’automobiliste à effectuer une contre-visite dans les deux mois qui suivent.

Vers une immobilisation immédiate du véhicule

À partir de mai 2018, le contrôle technique va devenir de plus en plus rigoureux, basé sur des critères plus exigeants et des sanctions plus sévères. 

L’examen conserve les fameux 196 points de contrôles appelés défaillances majeures. Réparties dans 9 grandes fonctions, ces défaillances seront toujours soumises à une contre-visite dans les deux mois.

Principale nouveauté : 126 défaillances techniques déboucheront sur une interdiction de circuler immédiate. Le motif est tel que le véhicule pourrait constituer un danger immédiat pour la sécurité routière, ou pourrait avoir des conséquences sur l’environnement.

Les principales défaillances entraînant l’immobilisation du véhicule seront :

• des étriers de frein en mauvais état

• des feux de stop hors service

• un impact de 5cm sur le pare-brise

• des pneus usés

Si l'un de ces défauts est relevé, vous recevrez une vignette qui vous permettra de circuler une seule journée (le temps de vous rendre chez votre garagiste pour effectuer les réparations). Au-delà de ce délai de 24 heures, vous ne pourrez plus utiliser votre véhicule, sous peine d’une amende de 135€.

Les changements en 2018

Ce durcissement des sanctions peut s’expliquer en partie par les mauvais chiffres de la sécurité routière. En rendant le contrôle technique plus sévère, le gouvernement souhaite réduire la présence de véhicules en mauvais état sur les routes. 

Aujourd’hui, 15% des véhicules doivent passer une contre-visite en France. Avec ces nouvelles mesures, ce chiffre devrait augmenter. De quoi rendre le parc automobile un peu plus propre et plus sécurisé...

Sources

Dossier familial

Radins.com

France Inter

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