Le contrôle technique va devenir plus strict au 20 mai 2018 et les nouvelles mesures ne risquent pas de passer inaperçues.
Désormais, 132 points seront à vérifier sur votre véhicule, couvrant 606 défaillances potentielles. De plus, certains points devront être réparés dans les 24 heures suivant le contrôle technique, sous peine d’une amende de 135€.
Cet agrandissement implique non seulement une durée d'examen plus longue, mais aussi la mise en place d’une liste de défaillances critiques dont la conséquence pourrait être l’immobilisation du véhicule.
Jusqu’à présent, la détection de ces défaillances se traduisait par une obligation de présenter son véhicule à une contre-visite sous un délai de deux mois. Pendant ce délai, le véhicule pouvait circuler en toute légalité, ce qui laissait le temps au propriétaire de planifier les réparations à effectuer sur son véhicule.
En 2018, la version du contrôle technique possédera 3 catégories :
• 139 défaillances mineures, qui sont signalées mais qui n’entraineront pas de réparation obligatoire
• 340 défaillances majeures, qui entraînent une contre-visite sous un délai de 2 mois comme auparavant
• 127 défaillances critiques, qui immobilisent le véhicule
Le classement dans l’une ou l’autre des catégories ne répond pas forcément à l’ampleur de l’avarie décelée lors du contrôle technique. Par exemple, un éclairage de plaque défectueux entraîne un second passage au centre de contrôle technique.
Le véhicule sur lequel va être constaté une ou plusieurs défaillances techniques devra être réparé dans la journée, ou le véhicule sera immobilisé dès le lendemain. L’automobiliste qui ne trouve pas de garagiste pouvant intervenir sur son véhicule le jour même n’aura pas d’autre choix que de le laisser sur place, de rouler dans l’illégalité ou de faire intervenir un camion-plateau afin de rapatrier le véhicule.
Petit rappel :
Pour un conducteur qui opterait pour l’abandon de son véhicule, l’article R.635-8 du Code pénal punit l’abandon d’épave de véhicule de l’amende prévue pour les contraventions de cinquième classe. Le propriétaire demeure responsable des dégâts qui pourraient être provoqués par le véhicule. Pour celui qui opterait pour une poursuite de conduite, le Code de la route prévoit une amende de 135€ et ouvre la possibilité d’une mise en fourrière.
Source : LCI