Au mois de janvier, les ventes des voitures à essence ont affiché une baisse tandis que la voiture électrique connaît une légère progression en France. A l'heure actuelle, 210 000 voitures électriques seraient en circulation dans l'Hexagone. En un an, leur part de marché serait ainsi passée de 2% à 8,2%. Le gouvernement souhaite atteindre 1 million d'ici 2022.

Si la hausse de cette part de marché peu sembler encourageante, il faut garder en tête qu'en 2020 les constructeurs automobiles sont soumis à de nouvelles normes les encourageant à commercialiser davantage de voitures électriques. Plusieurs d'entre eux ont alors freiné les ventes en 2019 pour les faire passer dans les quotas de cette année.

Encore des à priori chez les consommateurs

Selon une étude rapportées part RTL, plus de la moitié des Français se disent prêts à adopter une voiture électrique pour de courts trajets en ville. En revanche, le manque de points de chargement sur les autouroutes est un frein majeur. Et il est vrai que ces derniers sont rares. On en compterait aujourd'hui moins de 29 000 sur l'ensemble du territoire, et principalement concentrés en Ile de France.

Le prix d'un plein d'électricité est également une interrogation, surtout en ce début d'année. Pendant longtemps, faire le plein d'électricité était largement moins cher qu'un plein d'essence. Ionity, l'un des acteurs majeurs sur ce secteur a annoncé une hausse drastique de ses prix le mois dernier. Alors qu'un plein d'électricité était proposé à 8 euros, le coût est désormais calculé au kWh à 0,79 euros et pour un véhicule consommant 20 kWh/100 km on arrive donc à près de 80 euros !

Pas sûr donc qu'on atteigne ce million d'ici deux ans. Quoiqu'il en soit, outre-Manche, le gouvernement se montre bien plus déterminé et souhaite interdire les ventes des voitures essence, diesel et hybrides d'ici 2035.

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Guillaume Belfiore

Responsable Marketing Digital & Branding