Boulo, l'avocat des Gilets Jaunes, veut une pénurie de carburant

27/02/2020

Pour François Boulo, qui se présente comme le porte-parole du mouvement des Gilets jaunes, la crise sociale en France n'est pas finie, ni d'ailleurs, l'objectif à atteindre, c'est-à-dire provoquer une pénurie de carburant.

Pour François Boulo, qui se présente comme le porte-parole du mouvement des Gilets jaunes, la crise sociale en France n'est pas finie, ni d'ailleurs, l'objectif à atteindre, c'est-à-dire provoquer une pénurie de carburant.

En décembre et janvier dernier, face aux discordes avec le gouvernement sur le sujet de la réforme des retraites, plusieurs secteurs se sont mobilisés et se sont mis en grève. C'est notamment le cas de la Fédération nationale des industries Chimiques-CGT. Toutefois, ces mouvements n'ont finalement pas eu raison du gouvernement.

Le blocage de certains dépôts pétroliers ainsi que les mouvement sociaux au sein des raffineries françaises ont provoqué plusieurs ruptureés de stocks ainsi que des difficultés en approvisionnement pour plusieurs stations service. Toutefois, il n'y avait pas de pénurie à proprement parler.

Comme pour défier Thierry Defresne, délégué syndical Central CGT Total Raffinage Pétrochimie, Patrick Pouyanné, PDG de Total, affirmait ainsi : "le conflit est là mais il est peut-être moins fort que certains veulent bien le dire".

Sur le plateau de le Media TV, François Boulo, l'avocat porte-parole des Gilets Jaunes, n'en démort pas : il explique que l'objectif véritable à atteindre est la pénurie de carburant.

"Le seul moyen pour qu'ils nous entendent c'est de bloquer l'économie", explique François Boulot, en ajoutant que les employés des raffineries doivent s'organiser et se mobiliser. Pour l'homme, "sans pénurie de carburant ce pouvoir ne cédera jamais".

Face à l'inertie dans les débats relatifs à la réforme des retraites, on s'interroge sur l'emploi potentiel de l'article 49:3 de la Constitution. Ce dernier permettrait de faire adopter la loi tout en contournant le vote du parlement et donc de passer outre les dizaines de milliers d'amendements déposés par la gauche pour freiner l'étude du texte.

Il n'est donc pas exclus que de nouveaux mouvements sociaux perturbent l'approvisionnement en carburant.


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Guillaume Belfiore

Responsable Marketing Digital & Branding

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