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Dans certaines villes, les fortes chaleur et les épisodes de plus en plus récurrents de canicule entrainent bien souvent des pics de pollutions. Certaines agglomérations ont choisi de simplement interdire les véhicules disposant d'un moteur à diesel.
Depuis quelques années, plusieurs villes de France ont mis en place une circulation alternée afin de réduire la pollution engendrée par les automobilistes dans les centre-villes. La mise en place de la vignette Crit'Air permet d'attester le niveau d'émission de polluants pour chaque véhicule et dans certains cas, d'interdire la circulation en vue d'améliorer la qualité de l'air.
Toutefois ce sont véritablement les véhicules disposant d'un moteur diesel que pointent certaines agglomérations. En effet, ces derniers émettent des particules fines dangereuses pour la santé. Il n'est donc pas surpenant d'apprendre que plusieurs communes prévoient ainsi d'interdire ces voitures dans un avenir proche.
A Paris, dans le cadre du Plan Climat présenté par Anne Hidalgo, on prévoit par exemple d'interdire les véhicules diesel dès 2024 et ceux disposant d'un moteur à essence en 2030.
Ouest-France, qui fait le point sur la situation, ajoute que Strasbourg et Grenoble souhaitent pour leur part interdire les véhicules polluants en 2025.
Du côté de Clermont-Ferrand, Lyon Marseille, Rouen, Reims, Montpellier, Nice, Toulouse, Toulon, Saint-Étienne, on adopte la vignette Crit'Air et on restreint la ciruclation à des ZFE ou zones à faibles émissions. Cela permettrait de réduire de 23% les émissions de dioxyde d’azote, de 12% les émissions de particules PM10 ou encore de 17 % les PM2,5, trois des polluants les plus problématiques en Ile-de-France, selon une étude d’Airparif.
Quel risque en cas de non respect de la règle ?
Si vous circulez sans en avoir le droit, vous prenez le risque d’une amende de 68€ pour les véhicules légers et de 135€ pour les poids lourds. En 2018, les agents de la ville de Paris avaient adressé 12 000 PV.
Rappelons qu'en mai dernier, les députés ont voté en commission la fin de la vente des véhicules à carburants fossiles (essence, diesel et gaz naturel) d’ici à 2040, dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités (LOM). Un objectif que Nicolas Hulot avait fixé en juillet 2017 lorsqu’il était Ministre de la Transition Écologique.
Mise à jour du 12 mars 2020
On compte à l'heure actuelle 22 communes de plus de 100 000 habitants (sur les 42 en France) qui ont mis en place, ou déclarent être en réflexion sur le déploiements de dispositifs limitant l'accès aux véhicules les plus polluants. Pour beaucoup, ces actions passent par la mise en place de Zones à Faibles Émissions, le remplacement des véhicules municipaux et des bus ou encore la gratuité partiel des transports en communs en cas de pic de polution.
Pour consulter en détails ces projets, rendez-vous sur cette page.
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Guillaume Belfiore
Responsable Marketing Digital & Branding