Coronavirus : votre voiture aggrave-t-elle la situation ?
- par Guillaume
- 23 mars 2020
Les particules fines des moteurs les plus polluants aggraveraient-ils les effets du Coronavirus ? C'est en tout cas le résultat d'une étude menée par une équipe de chercheurs.
Le taux de pollution causée par les particules fines aurait un impact direct sur la propagation du Coronavirus. C'est ce qu'affirme Eric Pointet, président de Pollutrack, une société mesurant la pollution des villes en temps réel.
Pollution et particules fines
Près de la moitié des émissions annuelles de particules provient du secteur du bâtiment (construction, chauffage). En revanche les moyens de transport (et notamment l'automobile) arrivent sur la 2e marche de ce triste podium.
Parmi les sources d'émission importantes, on pointe notamment les moteurs à combustion et plus précisément les vieux moteurs diesel. C'est la raison pour laquelle plusieurs villes procéderont à l'interdiction de ces derniers dans les années à venir. Suivront ensuite les moteurs à essence.
Des particules fines au Coronavirus
France-Info rapporte les propos d'Eric Poincelet, lequel explique que les particules fines mettent non seulement à mal les alvéoles de la population exposée à ces dernières mais permettent également de transporter le virus du COVID-19.
"On est aujourd’hui avec un virus qui est vraiment petit, donc qui est susceptible, effectivement, de suivre la pollution, et de pouvoir pénétrer à l’intérieur de l’organisme, en se servant comme cheval de Troie, des particules fines de la pollution", explique-t-il.
Les mesures du confinement permettent cependant de réduire l'usage de la voiture et d'améliorer la qualité de l'air.
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Guillaume Belfiore
Responsable Marketing Digital & Branding
